Les besoins de la culture correspondent
aux rendements objectifs multipliés par les besoins unitaires du triticale qui sont de 3 kg
d’azote/quintal.
Les fournitures sont à évaluer :
- le reliquat sortie hiver,
- la minéralisation des matières
organiques,
- l’effet du précédent cultural,
- l’effet direct fumier-lisier,
- l’arrière effet prairie,
- l’arrière effet fumier-lisier,
- le stade de la culture en sortie
d’hiver.
La dose d’azote optimale peut ainsi
être déterminée.
Le triticale est une plante qui a moins
besoin d’azote que le blé, le rendement étant généralement
inférieur et des besoins unitaires
équivalents.
L’apport d’azote sera souvent
réalisé en 2 apports, un apport fin tallage et un apport à 2
nœuds.
Dans le cas d’apports importants, 3
apports peuvent être réalisés sur le modèle du blé.
Phosphore et potassium
Le triticale est une plante faiblement
exigeante en P et K.
Dans des sols correctement pourvus en
phosphore et potasse, avec des apports réguliers d’effluents dans la rotation, une impasse en P et K
est systématiquement conseillée.
Soufre
Le soufre une fois absorbé sert
principalement à la synthèse des protéines du triticale. Le
triticale est une plante moyennement sensible car les
besoins en soufre sont modérés. Dans le sol, le soufre se trouve principalement sous forme organique et seulement une petite partie est soluble et assimilable.
Dans des sols profonds et riches en
matières organiques, des impasses en S peuvent être réalisées.
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